Avec Lemmy parti pour les chasses éternelles, Ozzy qui ne rocke plus sans rollator, James Hetfield sobre, Alice Cooper accro au golf et Bruce Dickinson qui fait plus volontiers décoller les avions que les foules, le royaume des dieux du metal est en pleine débandade… Mais qui voilà qui débarque avec ses roubignolles métalliques grosses comme des noix de coco ?!
Voici en quelques mots l'histoire du phénomène Fleddy Melculy. Il était une fois, accoudés à un comptoir, un fantôme, un type avec une casquette et un hurluberlu qui portait un masque en caoutchouc vert…
Ce qui devait arriver arriva : par amour du hardcore et du metal et, surtout, avec l'irrépressible envie de mettre le feu sur scène, les comparses mettent en boîte une première démo. Lorsque le 18 janvier 2016, Jeroen Camerlynck — également frontman de De Fanfaar, le groupe qui joue derrière Urbanus — publie en ligne la vidéo avec les paroles de « T-shirt van Metallica », il n'a aucune idée de la frénésie qu'il va susciter. En quelques mois, la joyeuse bande devient l'un des groupes metal belges les plus populaires de la décennie.
Mais, en fin de compte, qui est ce fameux Fleddy Melculy ? Et comment est-il parvenu à conquérir sa place sur la scène metal en Belgique et aux Pays-Bas ? Ses textes sont-ils de véritables tranches de vie ? Expriment-ils de la colère ou est-ce un humour décalé ? Et pourquoi tout ce mystère et ces masques ?
Who knows. Who cares…? C'est sur scène qu'il faut découvrir le phénomène…
