Mooneye (BE) | Lo Bailly (BE)
DATE: SAMEDI 06/05/2023 LIEU: Belvédère OUVERTURE: 20:00 PRÉVENTE: 12€ SUR PLACE: 15€ LIEN: Event Facebook PRÉVENTES: Utick 




Mooneye (BE)
Pop / Rock

Un an après "Big Enough", la sensation Mooneye est de retour au Belvédère !

Depuis son triomphe dans "De Nieuwe Lichting" en 2019, Mooneye est devenue une partie intégrante du mouvement pop rock alternatif en Belgique. Un EP, un 1er album acclamé, des singles, d'innombrables shows ont suivis... La voix mélancolique de Michiel Libberecht vous prend aux tripes, le groupe a travaillé sur ses nouvelles chanson avec un objectif clair : capturer l'énergie qui caractérise le groupe en live sur leur disque. Ils essaient d'être aussi intemporels que les grands de la chanson, tels que Neil Young, R.E.M ou encore The Smiths. Début 2023, ils sortiront leur tout nouveau single.





Lo Bailly (BE)
Francophone / Spoken Word / Rap / IDM / Ambient / Dark / Cinematic / Electro

Parfois, une vocation tient à une anomalie. Lo Bailly peut en témoigner. Issu d'une famille totalement étrangère au monde de la musique, le chanteur bruxellois entame son parcours en dénichant un synthé et une guitare dans un recoin de la maison parentale. Si personne ne sait d'où viennent ces instruments, Lo Bailly sait où il va. Pianiste autodidacte, formé au journalisme et à la communication politique, il met rapidement ses prédispositions rédactionnelles au service de la musique. Plume affutée, écriture acérée, l’artiste pose des mots sur ses émotions. 


 

Adepte du spoken word, héritier des poètes de la Beat Generation, Lo Bailly marche d’abord sur les traces d'artistes comme Veence Hanao ou Scylla en remportant, comme eux, le concours Du F. dans le Texte. Dans la foulée, le chanteur laisse entrevoir les éclats de "Parades". Dopé par une écriture en clair-obscur, ce premier E.P. diffuse ses charmes mélancoliques à la croisée des genres. Entre pulsations électroniques, chanson française et poésie urbaine, le flow de Lo Bailly étreint des notes de piano, caressées du bout des doigts. Ce style unique s’expose aujourd’hui sur la longueur d’un album.

 


Conçu tel un diptyque, l’album "Prosaïque" se dévoile en deux temps. Diffusés en éclaireurs, cinq morceaux annoncent, dès à présent, la couleur. Lueur dans la voix, Lo Bailly illumine une époque plongée dans l'obscurité. Fataliste, mais jamais démissionnaire, le Bruxellois brave la réalité et contemple nos vies sans hypocrisie ni faux-semblant. Au plus près du réel et des à-coups du monde moderne, le chanteur dissèque la nature humaine à travers des observations sans concession. À l’arrivée, les chansons de Lo Bailly sondent les profondeurs de l'âme pour esquisser une œuvre millimétrée. Façonnée aux côtés du batteur Antoine Pierre (Vaague, TaxiWars) et du producteur Olvo, la première saison de "Prosaïque" lève le voile sur une série sans temps-mort.


 

Produit par Lo Bailly, mixé par Staf Verbeeck (Selah Sue, BRNS, Hooverphonic), ce premier album offre une alternative à la chanson française. Sur un titre comme "Coléoptère", par exemple, l'auteur et compositeur touche au récit d'anticipation à travers un sublime piano-voix. Composé bien avant les premières frappes russes sur l’Ukraine, le morceau arpente les ruines du capitalisme avec le regard tourné vers la mer Caspienne. Visionnaire. Ailleurs, la formule élaborée par l’artiste belge atteint de véritables sommets d’expressivité ("Palabres", "HS"). Habitées par des personnages fictifs et d'autres, comme FKJ, bien réels, ces cinq nouveaux morceaux cultivent l'amour du risque et le sens critique. À l'écart du bling-bling et des refrains formatés, Lo Bailly (en)chante notre réalité et balise des pistes de réflexion. Pour un avenir fort en émotion.